"..."

La journée était passée bien vite sur la cité de Denty-ir, la nuit approchait à grand pas. Les gens rentraient chez eux, les ruelles se firent silencieuse, les torches s’allumèrent pour laisser place à la nostalgie de la sombre et douce nuit. Orophel était présent, dans l’une des ruelles éclairés, inerte, interdit. La tête ensevelit par sa capuche, ses mains dissimulaient sous une longue cape. Il précéda un homme tout aussi mystérieux que lui. Puis une personne arriva par les toits, sauta dans les cieux et atterrit devant Orophel. Celui-ci redressa lentement la tête, laissant paraître aux lueurs des lampadaires la noirceur de ses yeux, l’homme se prosterna et s’exclama:

-Il n’y a que quelques gardes, sans plus. Une mission bien facile. Un accès facile par les toits. Il semblerait qu’il est tout préparé pour notre mission…

L’homme se redressa et recula de quelques pas, Orophel pencha sa tête et murmura:

-Bien….Iokol!

L’homme qui se trouvait derrière lui s’avança, et demanda:

-Oui?
-Tu passeras par le toit suivi de Yarko.
-Bien!
-Je vous attendrais à l’intérieur…

Aussitôt les deux assassins sautèrent sur le toit des maisons qui bordaient la ruelle et disparurent dans la noirceur de la nuit. Orophel se remit en route, d’une marche lente, restant inerte, sans vie. Parcourant quelques ruelles et franchissant certains carrefour il arriva devant une bien somptueuse demeure gardée par deux soldats a l’entrée de celle-ci. Orophel ne s’arrêta pas et s’avança vers les deux hommes. Prenant de ses deux mains habiles ces fins poignards dissimulés sous sa longue cape, les deux gardes le remarquèrent et l’interpellèrent. Orophel ne répondit point, continua sa marche, l’accélérant légèrement. Les deux gardes abaissèrent leurs lances vers celui-ci et reprirent leur question, Orophel se mit soudainement a courir puis bondit a travers les cieux, perçant les quelques nuages qui dissimulaient la Lune, sa cape se souleva légèrement, laissant paraître les deux poignards d’Orophel, un léger sourire amusé aux lèvres il chuta sur les deux gardes, les plantant sur place, une fine coupure sur le torse, ceux-ci restèrent interdit, mort. Orophel ne se retourna pas, replaçant ses armes dans leurs fourreaux mutuelles. Il crocheta facilement la porte et entra, projetant un regard discret aux alentour avant d’entrer. Quelques minutes plus tard, Orophel sortit suivie de ses deux acolytes. L’un d’entre eux abaissa son voile et s’adossant contre un mur:

-Pff, il s’est accroché le vieux!

Orophel resta silencieux, restant aux aguets. Soudainement il lança sa main en direction de ses deux hommes en disant :

-Quelqu’un nous observe……

" en effet .... "

Avancant d'une demarche feline, une silhouette sombre creva la brume en avancant vers les assasins.
Une femme
Une facons de se deplacer qui rapellait celle d'un fauve
souple, precise, silencieuse ...
Une criniere de cheveux blancs retombait dans son dos
masquant un sabre qui semblait etre sa seule arme
semblait seulement

les deux yeux argentés de l'elfe brillaient dans la nuit
aucune trace d'amitié ou de gentillesse dans ces yeux la

" C'etait pas mal .... un peu facile mais bien executer ... "

un sourire enigmatique jouait sur les levres de l'inconnue
on aurait dit, qu'elle savait tout sur les trois hommes
pourquoi ils etaient ici
qui etaient ils
ce qu'ils avaient fait
comment ils l'avaient fait
qui ils avaient tuer

beaucoup de chose en somme

quelques rayons de lune acrocherent la chevelure de l'elfe
y allumant de clairs reflets, mettant en relief chaques meches

Orophel ne fut guère surpris de voir une personne surgirent de l’ombre, restant passif face aux propos de celle-ci, il laissa son bras allait le long de son corps et répondit :

-La discrétion ne semble pas être votre point fort, jeune demoiselle.

Un sourire amusé face a la jeune femme et il reprit d’une voix amusé:

-Et qu’est-ce qu’une saloperie d’Elfe fais dans les parages? Ne devrais-tu pas avoir peur de nous? Terrifiant assassins que nous sommes?

Un long silence prit place lorsque Orophel s’arrêta. Il haussa un sourcil et reprit tout en ricanant:

-Non? Alors sois tu es folle sois tu es bien courageuse ou….. Stupide!

Orophel fit un geste vif et discret, aussitôt les deux hommes qui se trouvaient derrière lui se redressèrent et s’approchèrent de la jeune femme, dégainant arme, regard mystérieux posée sur celle-ci. Orophel eut un léger sourire et il murmura:

-Quoi qu’il en soit ce fut un plaisir…… Adieu!

Il fit un léger signe d’adieu et se mit en marche, lentement vers une des sombres ruelles. Les deux hommes restèrent silencieux, l’un d’entre eux sourit et se mit a dire:

-La curiosité est un vilain défaut, tes parents ne te l’ont-ils pas appris…Saleté d’elfe !

Aussitôt les deux hommes bondirent dans les cieux et fondirent sur l’Elfe.

" l'intelligence ne semble pas etre le tien Orophel Ecklo'hin. Deux hommes seulements ? je vais etre vexée .... "

son sourire se fit plus carnassier

" Terrifiant ? Etant donné la lenteur propre a votre espece, j'aurais plus peur d'un asticot ... "


l'elfe observat tranquilement les deux hommes qui s'elancaient sur elle
et qui se rentrerent dedans
Elle n'etait deja plus la

* quel efficacité .... * soupira t'elle mentalement

Ses gestes devinrent plus rapides, indisctincts, et avant que l'on ai compris ce qui c'etait passé, les assasins s'ecroulerent sur le sol
egorgés ....
la femme n'avait pas tiré son sabre ..... mais du sang maculait les jointures de ses mains

* decidement, c'est bien des humains .... *

Elle leva la tete vers la lune
ecoutant ce qui se passait autour d'elle

* incapable d'agir sans chef ... et prenant tout de lui *

l'elfe eut de nouveau cet etrange sourire enigmatique

* qu'importe ... c'est le genre de lecons que l'on apprends qu'une fois *

la tueuse commenca a disparaitre dans l'obscurité
tournant la tete une derniere fois vers les deux corps

* on ne provoque pas une Dame D'Arme *

elle semblait amusée


* encore moins moi .... *

puis, Inay .... disparut totalement
Pourtant elle etait toujours dans la ville
ombre impalpable
silhouette insaisisable
Une lune par cycle
une nuit de liberté
une tueuse .... delivrée ?

Alshed marchait tranquilement dans la rue. Il était le meilleur dragonnier. Il avait du exterminé une bonne parti des dragonnier pour arriver à se titre. Depuis , il allait de ville en ville , à la recherche de combattant hors norme.
Il marchait donc dans la ruelle , completement à découvert

Orophel Fut Surpris Par La Rapidité De L’Elfe et Contrarié Par Ses Remarques. Il Se Retourna Et Se Rapprocha Lentement Du Corps De Ses Deux Hommes. Ceux-ci Leur Sangs Se Baignaient Aux Dalles De La Rue, Orophel Se Pencha Lentement Et Arracha Un Collier A L’un Et Un Collier A L’autre. Il Soupira De Nouveau Et Murmura :

-Triste Nuit…

Il Tourna La Tête Vers La Direction Ou était Partis La Meurtrière Et Murmura :

-Nous Nous Reverrons Mystérieuse Elfe. Dans De Meilleures Conditions Je L’espère.

Il Se Redressa Avec Peine Et Se Remit En Route. Rangeant Les Deux Objets Dans L’une De Ses Nombreuses Poches, Puis Il Hauta Sa Capuche Et Disparut Dans L’ombre.

Alshed continua de flanner dans les rues. Aucun adversaire ne s'était opposé à lui... Il était de mauvaise humeur...
Il attendit donc dans une petite ruelle , dos au mur , afin de contré d'éventuelles attaque. Il sorti aussi ces deux lames et , s'ammusa à les lancer.

une autre elfe noire qui l'observait avec ce qui semblait etre de la curiosité
le meme demi-sourire enigmatique jouait sur les levres d'Inay
elle avait deja croiser Ombr'El .... sans que ni l'une ni l'autre ne se fasse vraiment attention
la jeune assasine etait avec Seryan et Inay .... et bien Inay comme d'habitude etait toute seule et s'en trouvait fort bien
la Dame D'Arme brisat le silence

" les rues de Denty-Ir semblent peupler d'assasins ce soir ... c'est assez ... interressant .... "

Orophel revint sur les lieux du crime quelques instant après, il soupira en apercevant de nouveau le corps de ses deux soldats, il dégaina quelques dagues, qu’il mêla entre chacun de ses doigts pour ensuite les lançaient sur les quelques lampadaires qui illuminaient la place. Coupant ainsi les bougies qui allèrent s’écraser au sol, le noir se fit maître des lieux, intense, mystérieux. Orophel s’avança de nouveau vers ses deux hommes, prenant l’un par la taille et l’éleva jusqu'à son épaule ou il le déposa, puis il prit le suivant par la ceinture et le souleva à son tour. Il commença à se remettre en route lorsqu’il entendit un bruit de métal, perçant le vent farouchement. Aussitôt il s’arrêta et relâcha doucement ses deux hommes, les posant sur le sol. Il pivota la tête vers le bruit et s’avança vers celui-ci, d’un pas silencieux. Il dégaina silencieusement un de ses multiples poignards et la lança subitement sur un mur, proche de l’individu, l’homme poussa un léger cri de surprise, aussitôt Orophel bondit sur celui-ci lui prenant la gorge d’une main et plaçant un poignard sur le ventre de l’autre. Il resta visage camouflé sous sa cape et murmura :

-Que viens-tu faire ici? Par cette belle Nuit.

Aussitôt avait-il demandait cette question qu’il serra son étreinte sur le coup de la personne attendant impatiemment une réponse.